La linea di partenza del circuito Gilles Villeneuve - Montreal |
Articolo tratto da LaPresse - Nathaelle Morrisette
Publié le 16 mars 2013 à 07h00
«Chambre à prix doux, avec accès à une jolie terrasse où l'on peut déguster des croissants achetés à la boulangerie du coin.» Des offres comme celle-là, on en trouve par milliers sur le web. S'il peut être agréable de séjourner chez Marie ou Thomas, cette façon de voyager en pleine progression fait grincer des dents les propriétaires d'hôtels et de gîtes certifiés qui, bureaucratie oblige, doivent louer leurs chambres beaucoup plus cher. D'autant plus que la clientèle de ces «chambres à louer» encourage le travail au noir, souvent sans même s'en rendre compte.
Affichée récemment sur Airbnb, site internet qui permet aux voyageurs de louer à bon prix pendant un séjour à l'étranger des chambres et des appartements, cette offre trouvera certainement preneur parmi les touristes qui envisagent de visiter Montréal.
La popularité de ce type d'hébergement fait que certains établissements certifiés peinent à survivre. «On a une concurrence complètement déloyale!», s'indigne Patryck Thévenard, président de l'Association des gîtes touristiques de Montréal (AGTM) et également propriétaire du gîte Atmosphère, rue Panet, dans l'arrondissement de Ville-Marie. À Montréal seulement, M. Thévenard estime qu'il existait à l'été 2012 quelque 7000 gîtes illégaux contre 120 légaux. Ce phénomène, de plus en plus répandu, touche particulièrement le Plateau Mont-Royal et Ville-Marie. À l'extérieur de la métropole, le Vieux-Québec et les régions du Bas-Saint-Laurent, des Laurentides et de Charlevoix seraient également touchés par le phénomène.
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Airbnb Depuis sa création en 2008, le site airbnb.com a été consulté par des millions de voyageurs à la recherche d'une chambre, d'un appartement ou d'une maison à bon prix. On y trouve de tout, des chambres et maisons tout à fait en règle et de nombreuses autres qui ne le sont pas.
Dans plusieurs villes, notamment New York et Montréal, le phénomène nuit aux hôteliers et aux établissements d'hébergement légaux, qui peinent à rivaliser avec les prix offerts en ligne.
Airbnb en chiffres
> 10 millions de nuitées réservées> 300 000 annonces dans le monde entier> Des offres dans 33 000 villes et 192 pays> 600 millions de connexions sociales
Source: Airbnb
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Une chambre sur le Plateau
Un appartement meublé sur le Plateau face au parc La Fontaine ou encore sur la sympathique avenue Laurier, voilà ce que recherchent plusieurs touristes qui sont de passage dans la métropole. Et plusieurs résidants du quartier semblent vouloir profiter de la demande, car pendant la saison estivale, quelque 900 gîtes illégaux accueillent des visiteurs, selon le président de l'Association des gîtes touristiques de Montréal (AGTM), Patryck Thévenard.
En plus de créer une compétition féroce pour les établissements légaux, la multiplication des chambres et des appartements à louer «au noir» a également un impact sur la disponibilité des logements. Les gens louent à des visiteurs pour une période de 31 jours ou moins. Résultat: ceux qui sont à la recherche d'un endroit pour vivre de façon permanente peuvent avoir de la difficulté à trouver. «Il y a une perte de contrôle du parc locatif, dit Michel Tanguay, porte-parole de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal. On retire des logements du marché.»
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Articolo tratto da LaPresse - Autore: Nathaelle Morrisette
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