giovedì 16 giugno 2011

Montreal - Le cri du coeur d'une ville

"Au secours! Y a-t-il quelqu’un qui peut arrêter la machine? Non pas celle à quatre roues mais celle qui provoque les injustices flagrantes que les citoyens montréalais subissent à l’insigne d’une morale hystérique. Où sont les responsables?
Nous avons une métropole qui se pète les bretelles d’être une ville moderne et agréable, et d’être une capitale économique; le cœur des festivals, des spectacles et pourquoi pas des ventes de garages! Ce cœur est à la veille de faire un infarctus.
Au secours! Y a-t-il quelqu’un d’intelligent pour faire entendre raison à cette minorité d’ayatollahs qui prennent en otage une population de 2,000,000 d’habitants pour satisfaire leur ego. Ils disent qu’ils veulent faire de Montréal une ville verte, mais ils asphyxient les cyclistes, les piétons, les automobilistes (eux c'est pas grâce, ils peuvent crever), et même les gens dans leur propre maison qui doivent fermer les fenêtres aux heures de pointe.
Il fut un temps où l’on faisait des campagnes de sensibilisation contre la rage au volant. Aujourd’hui on la cultive et Ferrandez, Bergeron et compagnie en sont les maraîchers. Fini, la courtoisie au volant. Aujourd’hui c’est chacun pour sa gueule. Et tasse-toi que je passe avant que le vert passe au rouge; entre l’interdiction de tourner à droite, la flèche qui laisse passer des piétons absents, les cyclistes qui abusent du pouvoir qu’on leur a donné, les travaux exponentiels, les fêtes de quartier et parfois tout cela en même temps, il ne reste souvent que cinq secondes pour laisser passer 50 voitures y compris les bus. Les voix rapides nord-sud, est-ouest, sont devenues des labyrinthes inextricables. Au lieu de rouler le moins possible, on trouve des circuits deux fois plus longs, on dépense plus de gazoline produisant plus de gaz à effet de serre. Bravo pour les mesures écologiques!
Les gens abandonnent le centre ville : trop difficile d’accès et trop onéreux. Une famille avec deux jeunes ados qui décide de faire une virée en ville doit compter 24.00 dollars de transport en commun sans n’avoir encore rien consommé. On nous donne toujours en exemple les villes européennes. Parlons-en! Dans une ville comme Milan, qui a deux millions d’habitants, le ticket de métro/bus/tram coûte un euro, c’est-à-dire 1.40$. et le service est impeccable.
Il arrive donc ce qui devait arriver : les Montréalais fréquentent de plus en plus les centres d’achat périphériques au détriment des commerçants de la ville. Ils vont là où le stationnement est gratuit et, où il est facile de circuler. Les cinémas multiplex ont désormais la cotte tandis que les commerçants de Montréal s’étiolent; je n’ai jamais tant vu de locaux commerciaux à louer. Quoiqu’en disent les adeptes d’une pensée sectaire, la santé d’une ville se voit dans les échanges économiques entre des citoyens qui y habitent. Sommes-nous en train de faire du centre ville de Montréal une sorte de down town à l’américaine?
Au secours! Comment a-t-on pu remettre le pouvoir administratif total à des arrondissements dont les maires se comportent en roitelets? Ces petits chefs ne se soucient, en aucune façon, de la métropole et du bien commun. C’est comme si l’éducation nationale était remise entre les mains des écoles de quartier; chaque petit système roulerait (façon de parler) comme il l’entend. Au diable l’égalité des chances! Mais oublions les enfants décideurs de demain. Je veux un décideur intelligent pour qu’il me règle le problème de circulation à Montréal maintenant. Sinon, je me casse, dégoûtée de l’anarchie, comme le font en ce moment de nombreuses familles, toutes aussi dégoûtées que moi.
L’innocence du plus haut fonctionnaire de la ville, appelons-le Abraracourcix, face à l’exode, des familles proposa un jour des mesures fiscales tellement dérisoires qu’il n’a convaincu que les écureuils du Mont Royal. Le grand chef, façon de parler, a laissé le pouvoir aux mains d’un petit groupe d’Astérix. À qui dois-je m’adresser parmi cette panoplie de décideurs incompétents pour régler la pagaille générale dans laquelle les automobilistes se promènent? Quand je dis automobilistes, je dis : travailleurs, livreurs, taxis, personnes âgées, obèses, infirmes, parents d’enfants aux activités multiples, malades se rendant à la clinique, individus peu doués pour l’équilibre précaire (le vélo), peureux, frileux, aphasiques, ambulanciers, pompiers, représentants de commerce, ceux qui se rendent en banlieue pour y travailler, ceux qui viennent en ville pour y travailler, sans oublier, et je dois l’écrire en lettres majuscules, VOYAGEURS EN AUTOBUS. Bref, une majorité!
D’ailleurs Monsieur Abraracourcix, vous qui habitez Outremont, qu’il fasse beau, qu’il pleuve, qu’on ait -20 ou bien 40 degrés, prenez-vous le vélo tous les jours pour aller à la mairie? Et votre charmante épouse, peut-elle se passer du chauffeur et prendre l’autobus lorsqu’elle vous rejoint pour des cérémonies mondaines?
Je pense, et je ne suis pas la seule, que si on avait dépensé l’argent qui a servi à construire des pistes cyclables en béton ainsi que des centaines de greffes en ciment rajoutés aux trottoirs et autres pièges à con empêchant la circulation, on aurait sauvé beaucoup d’argent. Cet argent aurait pu servir à installer des voies rapides pour bus où circuleraient les cyclistes, comme ailleurs dans le monde. Ajouté à cela l’argent englouti par Bixi, ainsi qu’un droit de passage sur les ponts (tous ceux qui profitent de Montréal doivent participer à son entretien), on aurait pu offrir à tous les Montréalais un transport public efficace et gratuit. Vous imaginez, la révolution? On parlerait même de vous, Monsieur Abraracourcix, et dans le monde entier.
Au secours! Y a-t-il même un responsable? Ce qui me frappe dans ce bordel, c’est non seulement le manque de coordination et de compétence, mais le poison d’une morale outrancière de la part de politiciens preachers. Lorsqu’une nation est guidée par la morale, elle est en danger. À quand le petit livre rouge de leur credo, à tous ces fous d’écologie mal placée?
Personne ne peut être contre la vertu. Si on me demande d’approuver des mesures pour améliorer l’air que l’on respire, je signe immédiatement la pétition. Mais lorsque ces mesures sont, non seulement inefficaces et irréalistes, mais aussi d’une injustice flagrante, je me révolte.
Les automobilistes font partie du décor et sont là pour rester quoiqu’en disent ces extrémistes. La modernité, c’est de rendre une ville fluide. Comprenez-vous ça, gang d’Astérix, la FLUIDITÉ? Vous faites tout le contraire. Vous érigez des murs contre la circulation. L’Allemagne avait son mur de Berlin, Montréal a son mur de taouins; à quand les postes de douane?
Au secours! Quelqu’un, doté d’un cerveau et visionnaire, peut-il prendre la barre de cette ville en dérive? Vivement une candidature avant que le cœur de Montréal implose."
(de Marie-Christine Audet-Lapointe - www.wmaker.net/lepouletlibere)

7 commenti:

  1. L'immondizia si smaltisca dove e' stata originata:

    http://palermo.repubblica.it/cronaca/2011/06/20/news/il_clan_mafioso_dei_rizzuto_pronto_a_tornare_dal_canada-17959464/

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  2. ho letto l'articolo e constato, con piacere, la fondatezza, l'avvedutezza, la lungimiranza e la conferma delle mie posizioni.
    Il futuro è ormai oltre oceano. In italia si costruisce l'avvenire.
    Baci baci .Lucia

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  3. Bionda! Questi galantuomini esporteranno nella loro terra natia i moderni modelli manageriali gia' efficacemente testati nel Canada francofono. Nasceranno quindi, come funghi, piste ciclabili, Spartan Races, Tour la Nuit Eraclea Minoa, Nuite blanche a Siculiana

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  4. Vedi che non c'é solo la fuga dei cervelli.
    C'é anche chi rientra (lo scudo???).
    Insomma l'Italia come destinazione "tuttotondo", un nuovo successo che potrebbe portare la Maria Vittoria al gradino più alto del Consiglio dei Ministri. Il futuro é rosa, anzi fulvo aranciato.

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  5. Che bello !!!! vi sento carichi e ottimisti. Propongo quindi, sull'onda di questo entusiasmo, un rimpatrio in massa. Via si torna tutti a casa!!!

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  6. Cominciamo per una bella vacanza in una struttura di prestigio a Eraclea Terme, poi cerchiamo un'attività. So che é difficile trovare manodopera locale perché le aziende del luogo sono in forte crescita. Insomma avremo qualche difficoltà all'inizio ma l'amministrazione locale di solito é molto efficiente e aperta allo sviluppo. Probabilmente all'inizio ci aiuteranno loro insieme agli istituti di credito regionali dedicati allo sviluppo industriale e all'innovazione. Sono carichissimo.

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  7. La manodopera non e' mai mancata e al limite, proprio al limite, si importa. Da Lampedusa Island ne possiamo reclutare a migliaia, gia' assefuatti a certi incidenti di percorso.
    Ci sono piu metafore in questo post che nei discorsi di Bersani

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